La pollution, un risque pour notre environnement

Les effets de la pollution atmosphérique se ressentent sur les écosystèmes mais aussi sur les bâtiments (corrosion, noircissement, encroûtement & altérations diverses).


Le phénomène des pluies acides

Les pluies acides sont des précipitations qui présentent une acidité particulièrement élevée (un pH inférieur à 5,65). L’acidité de ces pluies est principalement due au dioxyde de soufre (SO2) et aux oxydes d’azote (NOx) qui se dissolvent dans les gouttelettes d’eau de l’atmosphère et des nuages et se transforment en acide sulfurique (H2SO4) et en acide nitrique (HNO3). Ces pluies acides peuvent retomber très loin des lieux d’émission des polluants.

Les conséquences des pluies acides sont visibles dans de nombreux écosystèmes. Elles sont responsables de l’acidification des lacs, notamment en Scandinavie et en Amérique du Nord. Ce phénomène participe également au dépérissement des forêts d’Europe, notamment par la dégradation de la chlorophylle, visible par le jaunissement des feuilles. Elles attaquent aussi les équipements extérieurs, les bâtiments et les monuments.


La couche d’ozone

Lorsqu’on parle de « couche d’ozone », il s’agit de l’ozone stratosphérique. Le « trou d’ozone » est une diminution saisonnière de la concentration en ozone stratosphérique au-dessus des pôles. Le « trou d’ozone antarctique » a été détecté pour la 1ère fois en 1985. Il est dû principalement aux CFC (chlorofluorocarbones) et aux oxydes d’azote. En s’échappant dans l’atmosphère, les CFC (émis principalement par les bombes aérosols et les réfrigérateurs) provoquent la transformation chimique de l’ozone en oxygène. Depuis le premier janvier 1996, ces gaz sont interdits à la production et à la consommation. Cependant, ils ont une longue durée de vie et la taille du « trou d’ozone » pourrait donc encore s’accroître, permettant ainsi à une plus grande quantité de rayons ultraviolets d’atteindre la surface de la Terre.


L’effet de serre

Phénomène naturel, l’effet de serre est nécessaire à la vie sur Terre. Lorsque la Terre est réchauffée par le Soleil, elle émet des rayons infrarouges. Ceux-ci sont retenus dans l’atmosphère par certains gaz dits « à effet de serre » (vapeur d’eau, dioxyde de carbone, méthane…) qui se comportent comme les parois en verre ou en plastique des serres, et qui réchauffent l’atmosphère.

Mais la pollution engendrée par les activités humaines augmentent les concentrations de ces gaz à effet de serre. Au cours du 20ème siècle, un réchauffement général de la planète de +0,5°C a été observé. Si ce phénomène persiste, le réchauffement de la planète pourrait entraîner la fonte des glaciers et une élévation du niveau moyen des mers.